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Victoire à Vimy

Le Corps canadien attaque la crête de Vimy et réussit à repousser les Allemands.

Le Corps canadien a attaqué la crête de Vimy il y a plus de 100 ans. La position allemande avait résisté avec succès aux attaques précédentes des Alliés, et elle était fortement défendue. Mais les Canadiens se sont emparés de la crête et ont ainsi fait la grande réputation du Corps d'armée.

Hommes

En 1917, les Canadiens combattaient depuis déjà deux ans. Les jeunes recrues qui avaient tenu les Allemands en échec à Ypres en avril 1915 étaient maintenant des soldats expérimentés. Mais la clé du succès à Vimy est venue lorsque Byng a envoyé le général Arthur Currie de la Première Division canadienne étudier les méthodes des Français. Currie a appris qu'ils mettaient l'accent sur la reconnaissance et utilisaient abondamment les photos aériennes, qu'ils distribuaient largement. Lorsqu'ils attaquaient, leurs objectifs étaient des éléments géographiques. Les Français testaient aussi leurs tactiques en procédant à des répétitions. Currie a recommandé aux Canadiens, comme aux Français, de faire de même. Dans la bataille de la crête de Vimy, les idées de Currie ont joué un rôle décisif.

Chaque homme à Vimy connaissait sa tâche. Indiscrètement, le soldat. Ronald MacKinnon, du Princess Patricia's Canadian Light Infantry, écrivait à son père :

"Nous avons un bon groupe de garçons avec qui nous pouvons aller et un bon soutien d'artillerie, alors nous allons sûrement atteindre notre objectif. Je crois savoir que nous allons affronter les Gardes Prussiens."

Lorsque les troupes d'assaut ont franchi le sommet à 5 h 30 le lundi de Pâques, elles ont attaqué dans la neige et le grésil, le vent poussant sur les lignes ennemies. Leur attaque a commencé par "le plus merveilleux barrage d'artillerie jamais connu dans l'histoire du monde", a écrit un officier. Derrière le barrage, les hommes avançaient sur un terrain très accidenté, "marchant maintenant à découvert dans toutes les directions", écrit le Padre F.G. Scott. "Les prisonniers allemands étaient ramenés à la hâte par dizaines".

Assommés par le succès des Canadiens, les Allemands ont dû battre en retraite. Le Corps d'armée, qui a subi 10 602 pertes, s'est retranché après un gain de 4 500 verges.

Byng est promu au commandement de la troisième armée britannique. Il est remplacé par Currie, âgé de 41 ans, le premier Canadien à commander l'armée du Canada sur le terrain.

J.L. Granatstein OC, FRSC
L'historien J.L. Granatstein est l'ancien directeur du Musée canadien de la guerre.

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