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2025 VPA Blog

Date de publication :

11 avril 2025

3 avril

Aujourd'hui, les 2025 lauréats du prix du pèlerinage de Vimy sont arrivés en Belgique pour entamer un voyage de huit jours à travers l'Europe, au cours duquel ils visiteront des cimetières, des musées, des champs de bataille et des sites commémoratifs de la Première Guerre mondiale.

Ce premier jour, les élèves ont passé du temps au cimetière militaire de Lijssenthoek et au centre d'accueil des visiteurs, où ils ont bénéficié d'une visite guidée par la Commission des sépultures de guerre du Commonwealth. Nous avons également demandé à chacun des élèves quel était le site qu'ils attendaient avec le plus d'impatience au cours de leur voyage en France et en Belgique.

Tamas: Je suis très enthousiaste à l'idée d'en apprendre davantage sur la Première Guerre mondiale, maintenant que nous sommes arrivés en Europe ! J'espère apprendre et mieux retenir les connaissances grâce à ce mode d'apprentissage unique et diversifié.

Sienne: Je suis enthousiaste à l'idée de vivre une expérience unique et de mieux comprendre l'histoire en étant sur le terrain. Je m'attends à en apprendre encore plus sur le rôle du Canada pendant la Première Guerre mondiale et à repartir avec une nouvelle façon de voir l'importance du souvenir.

Adelle: Je suis très enthousiaste à l'idée de participer à ce programme en Belgique et en France ! J'ai vraiment hâte de faire plus ample connaissance avec tout le monde et d'en apprendre davantage sur la réalité de la Grande Guerre.

Rey: Je m'attends à approfondir mon aspect culturel de la Première Guerre mondiale et à découvrir des choses telles que les tombes et les mémoriaux des soldats indiens, dont je n'apprends pas grand-chose à l'école. Je veux apprendre d'une manière qui me permette d'expérimenter les choses en dehors d'un livre. Après le premier jour, je suis très enthousiaste à l'idée de présenter mon projet de soldat et de visiter d'autres monuments commémoratifs pour trouver des éléments uniques que l'on peut trouver sur les pierres tombales, comme des médailles ou des logos régionaux. Ce qui me touche le plus, ce sont les messages écrits sur ces pierres tombales par les personnes qui leur sont chères.

Priscilla: Je m'attends à ce que ce programme m'aide à développer de nouvelles compétences et à acquérir une expérience précieuse. Je suis impatiente d'apprendre, de rencontrer de nouvelles personnes et de relever de nouveaux défis.

Gayoung: Je m'attends à établir des liens personnels avec l'histoire de la Première Guerre mondiale au Canada, à nouer de nouvelles relations avec mes pairs et à acquérir un point de vue global sur l'histoire de la guerre mondiale. Ce qui m'enthousiasme le plus, c'est la diversité des lieux que nous visiterons et les discussions que nous aurons sur différents sujets.

Daniel: J'espère en apprendre davantage sur le rôle du Canada dans la Première Guerre mondiale et sur ce que cela signifie d'être Canadien, en particulier en période de crise et de grand danger.

Je suis enthousiaste à l'idée de découvrir la Première Guerre mondiale en marchant et en voyant les véritables champs de bataille de la guerre plutôt qu'en l'apprenant à travers des manuels et des fiches de travail, car je pense que cela m'aidera à mieux comprendre la vie quotidienne et les expériences des soldats et des infirmières sur les lignes de front.

Jiwoo: J'attends de ce programme qu'il me permette de rencontrer des personnes partageant les mêmes idées que moi et d'acquérir une meilleure compréhension de la Première Guerre mondiale et des contributions du Canada. Je suis impatiente de me rendre sur la tombe de mon soldat, que j'ai étudié au cours des dernières semaines. Ce sera une expérience incroyable de le voir en personne.

Nico: Ce que j'attends de ce programme incroyable, c'est de voir les lieux où ces braves soldats se sont battus et sont morts pour nous. Je suis particulièrement impatient de voir le mémorial de la crête de Vimy.

Baraa: Je m'attends à ce que ce programme attise davantage ma curiosité vis-a-vis des événements historiques majeurs lors de la première guerre mondiale (ex : batailles majeures, dates importantes, personnalités influentes). L'activité d'aujourd'hui m'a permis d'avoir une idée du déroulement du programme : il nous permettra seulement d'affiner nos connaissances historiques, mais aussi de perfectionner notre esprit critique historique.

S'il y a bien une chose que j'ai appris aujourd'hui, c'est qu'il y a une multitude de façons d'analyser le déroulement de cette guerre et ses effets à long-terme : nous avions vu le côté émotionnel lors de la dernière activité et je serais excité d'analyser d'autres perspectives pour les jours qui suivent. 

Lujain: J'espère que le Prix du pèlerinage de Vimy me permettra de mieux comprendre les conflits et le rôle que le Canada a joué dans la Première Guerre mondiale. Cette expérience m'a permis de rencontrer d'autres étudiants de tout le pays qui partagent mes idées et qui m'aideront à m'éclairer, en m'ouvrant les yeux sur de nouvelles perspectives et de nouvelles façons de penser.

Puneet: Je m'attends à mieux comprendre la Première Guerre mondiale grâce au programme d'APV, en participant à des discussions avec des pairs partageant les mêmes idées et en visitant des sites historiques que je n'aurais pas eu l'occasion de voir autrement. Je suis particulièrement enthousiaste à l'idée de présenter mon soldat, car j'ai choisi un soldat sikh, avec lequel je partage ma religion, et j'espère faire en sorte que son histoire ne soit pas oubliée.

Matthew: Je suis très enthousiaste à l'idée de commencer ce projet avec toutes ces personnes extraordinaires. J'ai hâte de voir comment nous nous souvenons de la Première Guerre mondiale dans toute l'Europe.

Grâce: Ce que j'attends du programme du Prix du pèlerinage de Vimy, c'est que j'améliore mes compétences en matière de pensée critique grâce à une participation active dans un cadre qui va bien au-delà des murs de la salle de classe. Je suis très enthousiaste à l'idée de visiter la dernière demeure de mon arrière-grand-oncle, car le fait d'établir des liens personnels m'aide à comprendre des sujets complexes et lourds.

Tristan: Je m'attends à ce que le programme me permette de mieux comprendre les Canadiens qui ont combattu pendant la Première Guerre mondiale et leur histoire. J'ai hâte d'aller voir tous les monuments commémoratifs et les événements qui ont lieu pour commémorer les batailles de la Première Guerre mondiale.

Fatima: J'espère que ce programme me permettra de mieux comprendre le rôle du Canada dans la Première Guerre mondiale et d'établir un lien avec lui. J'ai hâte de me faire de nouveaux souvenirs et de goûter au chocolat belge.

Agathe: Je m'attends du programme à vivre une expérience où chaque moment sera rempli de nouveauté, de joie et d'apprentissage. J'ai vraiment très hâte de vivre chaque minute de cette expérience où chaque moment sera enrichissant.

Joseph : Jusqu'à présent, ce voyage m'a permis de rencontrer de nombreuses personnes extraordinaires. Je m'attends à mieux comprendre le conflit et je suis impatient d'en apprendre davantage à ce sujet aux côtés de mes pairs.

Elle : Je m'attends à apprendre toutes sortes de nouvelles informations grâce aux expériences émotionnelles vécues sur les sites. Je suis particulièrement enthousiaste à l'idée de voir les monuments commémoratifs et les différentes façons dont les soldats ont été commémorés au cours de l'histoire.

Pania : Je suis si heureuse d'être en Belgique et de profiter de la beauté des paysages ! J'ai vraiment hâte d'aller voir l'homonyme de ce programme, le Mémorial canadien de Vimy, et d'assister à la cérémonie du Jour de la crête de Vimy. Ce mémorial est un aspect très important de la commémoration des soldats qui ont combattu si courageusement pour notre pays, et j'ai hâte de le visiter et de leur rendre hommage.

4 avril

Aujourd'hui, les élèves du Prix du pèlerinage de Vimy ont passé leur deuxième journée de programme à visiter un certain nombre de cimetières et de sites tels que le cimetière d'Essex Farm et le poste de secours John McCrae, le cimetière militaire belge (Belgische Militaire Begraafplaats), le Mémorial de Saint-Julien (Brooding Soldier), et bien d'autres encore, avant de terminer leur journée par une visite de la Porte de Menin où Nico, Lujain et Rey ont présenté leurs exposés sur les soldats. 

Aujourd'hui marque également le premier jour des réflexions des élèves. Nico, Lujain et Adelle partagent aujourd'hui leurs pensées.

Nico Jerome - Courtenay, BC

Aujourd'hui, nous sommes le 4 avril et nous avons commencé la journée en allant voir l'endroit où a été écrit "Au champ d'honneur". C'était un endroit très intéressant à visiter. À l'intérieur des bunkers, on peut voir des soldats qui ont gravé leur nom et le nombre d'années qu'ils ont passées là-bas. Je trouve incroyable que ces gravures soient toujours là et qu'elles nous permettent de nous plonger dans la vie des soldats il y a plus de 100 ans. Nous avons également visité le plus grand cimetière militaire du Commonwealth au monde. Il s'appelle Tyne Cot. Ce cimetière est le lieu de repos final de près de 12 000 soldats du Commonwealth, ainsi que de quelques tombes d'autres pays. C'était une expérience très sombre. La plupart des tombes étaient celles d'un soldat inconnu. Nous avons eu l'occasion de visiter le "Brooding soldier". Il s'agit d'une grande statue d'un soldat canadien qui regarde vers les lignes de front allemandes où ils ont lancé pour la première fois des gaz toxiques et où les Canadiens ont subi l'une de leurs premières pertes humaines lors de la deuxième bataille d'Ypres. La partie la plus mémorable et la plus spéciale de cette journée a été, de loin, la visite de la Porte de Menin. C'est là que j'ai fait mon exposé sur Henry Ashton Siddall. C'était très spécial pour moi, car je possède ses médailles qui ont été remises à sa mère. C'est là que j'ai fait graver son nom à la craie. J'ai eu l'honneur de faire revivre cet homme en racontant son histoire.

Lujain Hamdaqa - Dollard-des-Ormeaux, QC

Même si c'est hier que le groupe et moi-même avons fait nos premiers pas sur le sol belge, j'ai l'impression que le programme a réellement commencé aujourd'hui. Nous avons vu plusieurs sites à couper le souffle, mais aussi à briser le cœur. Je veux dire que j'aimerais dire qu'il n'y a de beauté que dans le souvenir et dans le fait d'affronter l'histoire de son pays. Il y a de la beauté dans le souvenir. Il y a de la beauté à affronter les réalités tragiques de la guerre. Et il y a de la beauté dans le fait qu'aujourd'hui encore, 106 ans après la fin de la Première Guerre mondiale, un programme comme celui du prix du pèlerinage de Vimy encourage les étudiants à réfléchir à la guerre, à ses conséquences, et à la responsabilité sociale qui nous incombe, à nous et à notre génération, de nous souvenir et d'honorer l'histoire et les sacrifices du passé. Il y a aussi une grande tristesse que l'on ressent en regardant les tombes. Voir des milliers de pierres tombales en l'espace de quelques heures seulement est une expérience remarquable, mais pas nécessairement heureuse. On ressent une certaine culpabilité à douter ou à remettre en question un moment de sa vie, lorsqu'on voit tout ce qui a été risqué et perdu pour qu'on puisse vivre la vie qu'on a.

Nous venons à peine de commencer, et bien que je sois en proie à des émotions difficiles, je ne pouvais pas rêver d'un meilleur groupe d'étudiants et d'accompagnateurs avec qui passer mon temps ! En toute honnêteté, je suis ravie de m'être fait autant d'amis, car cela a rendu l'expérience d'apprentissage et l'expérience émotionnelle plus faciles. 

Aujourd'hui, j'ai eu le privilège de visiter plusieurs sites commémoratifs belges. Parmi ces sites, mes préférés étaient le cimetière de Langemark, le cimetière de Tyne Cot et la porte de Menin. J'ai également présenté ma biographie de soldat et ma réflexion au groupe. 

Pour cette présentation, j'ai écrit et réfléchi sur la vie du lieutenant Alexis Hannum Helmer. En réalité, Helmer est l'un des quelque 11 millions de militaires décédés au cours de la Première Guerre mondiale. Bien que chaque individu mérite d'être honoré et reconnu, comprendre l'héritage de chacun est une tâche impossible. Malgré toutes les recherches que j'ai effectuées, je ne connais pas Helmer. Malgré les recherches que j'ai effectuées, je ne connaîtrai jamais Helmer. Même si Alexis Helmer n'aura jamais l'honneur de le savoir, il est important que le monde sache que le chirurgien et poète accrédité John McCrae a écrit le célèbre poème de guerre "In Flanders Fields" en s'inspirant de la mort de son ami. Son ami, Alexis Helmer. Ce poème est souvent récité lors de cérémonies commémoratives. Si les gens reconnaissent le poème, et même le nom de John McCrae, peu d'entre eux connaissent sa muse. Alexis Helmer. 

Et le voyage continue...

Adelle Levesque - Falher, AB

Aujourd'hui était notre première journée complète en Belgique. Nous avons visité plusieurs cimetières, chacun avec sa propre histoire. Nous avons d'abord visité le cimetière d'Essex Farm. Nous avons découvert des bunkers construits dans la colline, où les soldats blessés étaient gardés pendant leur convalescence. C'est là que John Mcrae a écrit son célèbre poème : Au champ d'honneur. Le fait de se trouver à l'endroit même où reposaient un millier de soldats de la Grande Guerre donne un nouveau sens et une nouvelle définition aux écrits de John Mcrae. Ces soldats vivaient et respiraient autrefois, comme vous et moi. Ils ont marché sous le même soleil et les mêmes étoiles et ont mangé sur la même terre que moi. Et pourtant, ils reposent ici. J'ai été choqué de trouver la tombe d'un soldat qui n'avait que 15 ans lorsqu'il est mort. Il a peut-être vu la guerre comme une aventure, un voyage. Un moyen d'échapper à une vie répétitive dans une ferme. Une chance de gloire et d'héroïsme. Valentine Joe Strudwick s'est engagé à 14 ans et a été tué lors d'un tir d'obus matinal. Ce n'était qu'un garçon, plus jeune que moi. Lorsque Joe a été envoyé en Belgique et mis au travail dans les tranchées, il a été confronté à la réalité de la guerre. Il a répondu à l'appel et en a subi les conséquences. Il n'aurait pas dû être là. Il n'aurait pas dû mourir ce matin fatidique. Cela m'a amené à un autre niveau de réflexion sur ce conflit horrible et sanglant qui a détruit tant de vies et causé tant de chagrin. Je pleure avec toutes les familles qui ont perdu leurs proches. 

Le 5 avril

Le troisième jour du programme du Prix du pèlerinage de Vimy, les élèves ont exploré les principaux sites de la Première Guerre mondiale dans les environs d'Ypres. La journée a commencé au Mémorial de la Trêve de Noëlsuivi d'une visite au Cimetière militaire de La Laiterieoù Puneet a fait une présentation émouvante. À la Hill 60Jiwoo a pris des photos pour son blog, et Baraa a fait une présentation à l'exposition " Yorkshire Trench ". tranchée du Yorkshirequi donne un aperçu de la guerre des tranchées.

Dans l'après-midi, Fatima, Sienna, Priscilla et Jiwoo ont fait des présentations sur le terrain à la Porte de Meninsuivi d'une visite au musée In Flanders Fields et une promenade dans les rues d Ypres. Le groupe s'est également arrêté au cimetière des rempartsoù Adelle, Matthew, Tamas et Baraa ont partagé leurs recherches.

La soirée s'est terminée par la Cérémonie de la dernière sonnerie à la Porte de Menin. Matthew a lu l'exhortation, et Puneet, Fatima, Daniel et Baraa ont déposé une couronne.

Aujourd'hui, Puneet, Jiwoo et Baraa ont partagé leurs réflexions

Jiwoo Song - Quispamsis, NB

La journée d'aujourd'hui a été incroyablement riche en enseignements. Nous avons visité de nombreux endroits, notamment la colline 60, le musée In Flanders Fields, divers cimetières et nous avons assisté à la cérémonie de la Porte de Menin, où nous avons eu l'honneur de représenter le Canada devant tout le monde. 

La colline 60 est un site de la Première Guerre mondiale qui a été conservé et qui est rempli d'une nature à couper le souffle. Ici, on nous a expliqué la guerre souterraine qui s'est déroulée entre les armées et les conditions. Cela nous a amenés à voir le majestueux cratère qui a résulté de la guerre souterraine. À cet endroit, il est étonnant de constater qu'un lieu aujourd'hui si paisible, entouré d'arbres, de fleurs et de chants d'oiseaux, a été un lieu de violence dans le passé. 

Le musée In Flanders Fields est magnifique à l'extérieur, mais aussi à l'intérieur. Le bâtiment a survécu à la Première Guerre mondiale et est encore aujourd'hui visité par de nombreuses personnes. À l'intérieur, le musée contient des informations détaillées sur tous les aspects de la guerre. Il y avait des sections avec des affiches utilisées à l'époque, des journaux écrits à la main et des lettres à des proches, des pièces de vêtements, des armes et des messages importants du passé. C'était vraiment une expérience et un sentiment magnifiques que de pouvoir visiter cet endroit et d'en apprendre davantage sur la vie des soldats. Personnellement, l'expérience la plus mémorable a été celle où j'ai pu retracer la vie d'un soldat dans le musée et entrer en contact avec lui. 

Le fait de pouvoir visiter les lieux où les batailles se sont déroulées et où les soldats sont commémorés a été une expérience qui a changé la vie de chacun d'entre nous. 

Puneet Kaur - Surrey, BC

La journée d'aujourd'hui a été absolument géniale ! Nous avons commencé par visiter le Mémorial de la Trêve de Noël, où nous avons appris comment les soldats ont cessé de se battre le jour de Noël et joué un match de football ensemble. Cela nous a fait chaud au cœur de voir que, même en temps de guerre, le sport peut rapprocher les gens. Cependant, nous avons également appris que ces histoires étaient souvent exagérées, avec des grains de vérité déformés au fil du temps. Cela a donné le ton de la journée d'apprentissage : comment réconcilier les souvenirs des soldats avec les événements réels qui se sont déroulés pendant la Première Guerre mondiale.

Ensuite, nous nous sommes rendus au cimetière de La Laiterie pour la présentation de mon soldat ! J'avais préparé mes recherches sur le soldat Sunta Goojar Singh depuis des semaines, et le fait de pouvoir partager son histoire avec mes pairs a été une expérience très émouvante. L'une des raisons pour lesquelles je l'ai choisi est que des trois soldats sikhs décédés à la suite de blessures de guerre, Singh était le seul à porter une inscription en punjabi sur sa pierre tombale : "ੴ ਵਾਹਿਗੁਰੂ ਜੀ ਕੀ ਫਤਿਹ" (Ik Onkar Waheguru Ji Ki Fateh). Cela se traduit par "Il n'y a qu'un seul Dieu, et la victoire appartient à Dieu", ce qui est un enseignement central de notre foi et reflète comment, même dans la mort, sa religion est restée importante. Dans le cadre de ma réflexion, j'ai crocheté une feuille d'érable que j'ai placée sur sa tombe, ce qui a rendu l'expérience profondément émouvante.

Nous avons ensuite visité Hill 60 et vu un cratère massif. Bien que ce cratère soit la preuve que la guerre a radicalement modifié l'environnement, il était inspirant de voir comment la nature s'est lentement reconstruite d'une manière aussi magnifique.

Ensuite, nous avons écouté l'exposé de Baraa sur les soldats, qui rendait hommage à un soldat inconnu, d'une manière qui commémorait également tous les soldats inconnus. Nous avons également assisté à deux présentations sur le terrain. Ce que j'ai préféré dans la présentation sur les conditions de vie quotidiennes, c'est d'apprendre comment les soldats maintenaient une certaine normalité en créant des œuvres d'art, par exemple en décorant des douilles. L'aspect le plus marquant de la seconde présentation, "Pourquoi les soldats se sont-ils engagés ?", a été de réaliser que malgré le concept d'égalité dans la mort, les raisons pour lesquelles les soldats se sont engagés étaient très différentes : certains se sont portés volontaires, d'autres ont été enrôlés.

Le soir, nous avons assisté à la cérémonie de la Porte de Menin, où j'ai eu le privilège de déposer la couronne de la Fondation Vimy aux côtés de Daniel, Fatima et Baraa. C'était un honneur de participer à un événement aussi important, et mon moment préféré a été le mot de la fin de la cérémonie :

"Quand vous rentrez chez vous

Parlez-leur de nous et dites-leur

Pour votre avenir

Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes aujourd'hui.

Enfin, nous avons réfléchi aux raisons pour lesquelles nous avons posé notre candidature à ce programme, en réalisant que, tout comme les soldats, nous avons chacun nos propres raisons de participer au prix du pèlerinage de Vimy.

Baraa Lamine - Ottawa, ON

Une journée gravée dans le cœur

La journée d'aujourd'hui fut intense. Intense physiquement, oui - les longues marches, le rythme soutenu - mais surtout, elle a été un véritable bouleversement émotionnel.

Ce matin, j'ai présenté l'histoire de mon soldat : Louis Eugène Francisque Melet. Un homme tombé lors de la deuxième bataille d'Ypres, mort sans tombe, sans pierre pour honorer sa mémoire. Les jours précédents, j'avais déjà été profondément touché par le sort des soldats reposant dans les cimetières que nous avons visités. Mais aujourd'hui, une question m'a hanté : pourquoi Louis Melet n'a-t-il pas eu droit à une tombe, à une place visible dans la mémoire collective ? Ne la méritait-il pas, lui aussi ?

Partager son histoire m'a permis de réaliser quelque chose d'essentiel : on ne peut pas résumer la Grande Guerre à une seule expérience. Chaque soldat, chaque personne impliquée, porte en elle une histoire unique. Notre présentation de groupe l'a bien montré aussi, avec les diverses raisons d'enrôlement des soldats. De plus, que ce soit Louis Melet, les soldats australiens creusant sous terre, ou les habitants d'Ypres, figés dans la peur d'une attaque imminente... tous ont vécu une guerre différente. Et toutes ces histoires méritent d'être racontées.

Parmi tous les moments vécus aujourd'hui, deux m'ont particulièrement marqué. Le premier fut notre visite au musée In Flanders Fields : un lieu où les visages, les lettres, les voix du passé nous parlent directement. Le second fut la cérémonie au Menin Gate, un moment de recueillement profond. Déposer cette couronne de fleurs, entendre la Last Post résonner dans le silence... c'est là que j'ai véritablement commencé à comprendre ce qu'est la mémoire.

Car parler de cette guerre, c'est évoquer l'indicible : les morts sans nom, les amitiés brisées, les âmes marquées à jamais, les regards perdus dans la peur. Et c'est dans ces instants, dans ces lieux, que j'ai senti le poids de cette histoire.

Aujourd'hui, j'ai compris que la Première Guerre mondiale ne touche pas seulement ceux qui l'ont vécue. Elle continue de résonner dans les cœurs, partout dans le monde. Et désormais, elle résonne aussi dans le mien

6 avril

Le quatrième jour du programme du Prix du pèlerinage de Vimy a conduit les élèves dans la région de la Somme, en se concentrant sur les sites qui reflètent l'ampleur mondiale de la Première Guerre mondiale. La journée a commencé par le cimetière indien et chinois d'AyetteLa journée a commencé au cimetière indien et chinois d'Ayette, qui rappelle les diverses contributions apportées pendant le conflit.

Au Bois DelvilleLes élèves ont visité le Mémorial sud-africainoù Puneet, Joseph, Gayoung et Agathe ont fait une présentation sur le terrain. Le groupe a ensuite visité le cimetière allemand de Fricourtl'un des rares cimetières allemands de la région.

La journée s'est poursuivie par un arrêt au cimetière militaire d'Adanacoù Matthew a fait une présentation accompagnée d'un moment de réflexion au son de la cornemuse. Au Mémorial de ThiepvalGrace a pris des photos des élèves alors qu'ils se rendaient compte de l'ampleur de la structure et des milliers de noms disparus.

Plus tard dans la journée, une présentation sur le terrain au cimetière de la ferme Delsaux a été présentée par Tristan, Rey, Nico et Elle. Le dernier arrêt a eu lieu au cimetière britannique et indien de La Chapelette. Cimetière britannique et indien de La ChapeletteLa dernière étape a eu lieu au cimetière britannique et indien de La Chapelette, ce qui a permis de boucler la boucle des réflexions de la journée.

Aujourd'hui, Daniel, Grace et Matthew ont partagé leurs réflexions.

Matthew Owen-Hunt - Winnipeg, MB

Aujourd'hui était un grand jour pour nous. Nous avons quitté la Belgique et traversé la France. C'est là que nous poursuivrons notre apprentissage de la Première Guerre mondiale. L'un des moments les plus émouvants de la journée a été la visite de certains cimetières de tombes militaires du Commonwealth indien. J'ai vu les noms et les épitaphes dans différentes langues. Cela m'a fait prendre conscience que cette guerre était mondiale et que les contributions de ces soldats sont souvent négligées.

Au Bois Delville, nous nous sommes tenus sous le dernier arbre qui a survécu aux bombardements de la guerre. C'est le seul témoin vivant du chaos qui régnait autrefois dans cet espace. Nous avons également assisté à une présentation sur les impacts environnementaux de la Première Guerre mondiale. Nous avons été profondément déçus d'apprendre que la terre elle-même porte encore des cicatrices plus d'un siècle plus tard.

Nous nous sommes également rendus dans un cimetière allemand de la Somme et avons appris le début de cette bataille. Le nombre de morts nous a semblé écrasant, mais il a été rendu plus réel par des histoires personnelles, comme celle de James Cleveland Richardson, un camarade cornemuseur et cadet dont nous avons visité la tombe au cimetière d'ADANAC. L'hommage rendu à quelqu'un avec qui je me sens personnellement lié a rendu l'expérience incroyablement significative.

Nous avons également découvert Vincent Carvery et le bataillon de construction n° 2 au cimetière de la ferme Delsaux. Il s'agit du premier et du seul bataillon entièrement noir de l'histoire militaire canadienne. Malgré la discrimination dont ils ont été victimes, ils ont fait preuve d'une grande résilience et ont apporté une contribution importante à la guerre. Leur histoire est un rappel puissant des nombreuses personnes et visages qui ont façonné l'héritage de la guerre.

Chaque endroit que nous avons visité m'a fait réfléchir davantage à ce que signifie se souvenir et honorer ceux qui sont morts pendant la guerre.

Daniel Li - Surrey, BC

Le 6 avril, nous avons quitté la campagne du sud de la Belgique pour visiter les champs de bataille de la Somme, dans le nord de la France. En fin de matinée, nous sommes arrivés au cimetière allemand de Fricourt, juste à l'est d'Amiens, et nous sommes sortis pour découvrir un site paisible avec des rangées de croix en pierre représentant les soldats allemands tombés au combat. Directement à l'ouest du cimetière, nous pouvions voir le paysage normalement plat commencer à s'arrondir en altitude pour former une petite crête à quelques centaines de mètres de là. C'est à partir de ces crêtes que les soldats du corps expéditionnaire britannique sont sortis de leurs tranchées à l'été 1916 pour attaquer les positions allemandes. Au cours de ce qui allait être la journée la plus sanglante de l'histoire militaire britannique, le BEF allait subir près de 60 000 pertes le premier jour de l'offensive de la Somme, alors qu'il ne prenait que quelques centaines de mètres de terrain. Il était surréaliste de voir de mes propres yeux les collines où s'est déroulée la tristement célèbre bataille de la Somme et de fouler un sol qui a dû être parcouru des dizaines de fois. Au-delà du surréalisme, il était émouvant de voir comment le paysage de la Somme, autrefois dévasté pendant la Première Guerre mondiale, s'est transformé en champs luxuriants d'herbe verte, plus infestés d'insectes que de barbelés à l'époque moderne, ce qui montre le pouvoir du temps dans la guérison du paysage physique. Tout en me rappelant la capacité du temps à guérir l'environnement naturel, j'ai pensé à la nature durable de la Somme dans nos mémoires collectives et au fait qu'elle continue à servir d'avertissement aux généraux et aux dirigeants pour qu'ils ne rompent pas la foi avec ceux qui sont morts pour rien d'autre que des mètres de terre. 

Grace Snow - John's, NL

Aujourd'hui, c'était notre premier jour en France. Nous avons exploré de nombreux cimetières, ce qui a donné lieu à des discussions de groupe qui m'ont aidé à me connecter personnellement à l'information. Sortir d'une salle de classe est un moyen beaucoup plus efficace de m'adapter à mon style d'apprentissage. Rien ne remplace l'apprentissage pratique dans un contexte réel.

Un exemple est le mémorial de Delville Wood, Il y avait un arbre qui était le dernier arbre dans la forêt non détruit par la Bataille de la Somme. Cet arbre a changé ma perception. Au début de ce programme, je pensais et je savais beaucoup à propos des soldats et des batailles, mais je ne savais pas beaucoup des effets causés par la guerre sur l'environnement. Maintenant que j'ai réfléchi, j'ai réalisé que la guerre était certainement mauvaise pour les personnes comme les soldats, mais la guerre est également mauvaise pour l'environnement. Les effets sur l'environnement sont un facteur que je n'avais pas considéré avant. Un exemple d'un facteur de l'environnement que j'avais appris aujourd'hui est à propos des feux. La fumée va dans l'air et l'atmosphère. Ceci est problématique parce que ça cause des problèmes respiratoires pour les soldats. 

En plus d'apprendre sur les monuments commémoratifs, j'ai également noué des relations avec des pairs qui partagent les mêmes idées dans tout le pays. Je partage avec chacun d'entre eux quelque chose de spécial. Par exemple, j'ai de nouveaux amis qui m'apprennent à mieux connaître la langue française. L'apprentissage est un aspect essentiel que je peux ramener chez moi pour m'aider dans mes études futures.

En conclusion, la journée d'aujourd'hui a été riche en découvertes. J'ai acquis une meilleure compréhension des impacts environnementaux en les voyant de mes propres yeux, en dehors d'une salle de classe. Voir les monuments commémoratifs en personne est une réalité qui ne peut être reproduite. Le prix du pèlerinage de Vimy est une expérience incroyable.

Tout au long de nos deux prochains jours en France, je continuerai à apprécier l'opportunité d'apprendre autant que possible. C'est avec fierté que j'emporterai avec moi, à mon retour à Terre-Neuve, mes nouvelles connaissances sur les complexités de la guerre et ses effets durables sur les gens et l'environnement.

Le 7 avril

Le cinquième jour du Prix du pèlerinage de Vimy, les élèves ont visité plusieurs sites liés à la Première Guerre mondiale dans la région de la Somme. La journée a commencé à l Historial de la Grande Guerre à Péronne, où Tristan a fait une présentation avant la visite du musée.

Au Cimetière britannique de BagneuxPania et Tamas ont fait des présentations. Le groupe s'est ensuite rendu au Mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hameloù ils ont été guidés par Manu, ancien élève de l'APV, avant que Chloé ne fasse une présentation dans un champ voisin.

Les articles de blog des étudiants d'aujourd'hui proviennent de Pania, Tamas et Priscilla

Pania Ghaneian - Barrie, ON

Bonjour aux fans et aux sympathisants de la Fondation Vimy ! Je m'appelle Pania Ghaneian et je suis très heureuse de partager mon expérience du 5e jour du Prix du pèlerinage de Vimy à Péronne, en France ! 

Les leçons que j'ai apprises aujourd'hui ont transformé non seulement ce que je sais de la guerre, mais aussi mon identité canadienne et ce que cela signifie d'être Canadien. Ce matin, nous avons visité l'Historial de la Grande Guerre. Ce musée est un magnifique château entouré d'un paysage pittoresque. Si l'extérieur est d'une grande beauté, l'intérieur est chargé d'une histoire douloureuse. Le musée est rempli d'objets datant d'avant, de pendant et d'après la guerre, ce qui en fait une expérience immersive et cool !

Aujourd'hui, j'ai eu l'occasion de présenter la biographie et les réflexions que j'avais préparées sur l'infirmière militaire Eden Lyall Pringle. Tout au long de ce voyage, nous avons entendu tant de biographies bien documentées et de réflexions émouvantes qui nous ont permis de réfléchir à l'histoire du Canada et d'établir un lien personnel avec les soldats et les infirmières militaires. La lecture de ma présentation sur la tombe de l'infirmière Pringle m'a permis de réfléchir à l'importance de l'altruisme dans notre société et a créé un lien entre l'infirmière Pringle et moi, bien que nous ne nous soyons jamais rencontrées. C'était une femme très orientée vers la carrière. Elle aimait ce qu'elle faisait et en est morte. J'espère pouvoir un jour travailler dans un domaine où je ressentirai la même chose. Nous sommes séparés de ces soldats et de ces infirmières militaires par tant de facteurs différents, mais nous sommes aussi liés de tant de façons. 

Pour terminer mon blog, je voudrais parler de mon expérience préférée de la journée, la visite de Beaumont Hammel. Ce site sert de mémorial aux soldats terre-neuviens qui ont combattu courageusement pendant la Première Guerre mondiale. L'ensemble du site est magnifique. Je recommande à tout le monde de le visiter au moins une fois, juste pour ressentir la richesse de l'histoire. Ce qui m'a plu dans ce site et dans le mémorial du bois Delville, c'est qu'il s'agit de paysages naturels d'une grande beauté, mais qui ont une telle signification et qui sont si importants pour comprendre les différentes perspectives de la Première Guerre mondiale. Les récits de l'expérience brutale des soldats terre-neuviens m'ont transformée. Marcher sur le chemin où les Britanniques ont perdu tant d'hommes, et qui est maintenant couvert de moutons, était bouleversant, car cela montrait la réalité sanglante de la guerre. Bien que les moutons soient adorables, ils nous rappellent la circularité de la vie.

Dans l'ensemble, la journée d'aujourd'hui a été fantastique. J'ai vraiment apprécié toutes les activités que nous avons faites aujourd'hui et j'ai ressenti tant d'émotions. Je suis très reconnaissante d'être ici et j'ai hâte de voir ce qui m'attend ! 

Tamas Szilagyi-Kiss - Fredericton, NB

Pour moi, la partie la plus mémorable de la journée a été la présentation de l'exposé de mon infirmière militaire. Pour cela, j'ai choisi d'écrire sur Agnes MacPherson, même s'il me semblait important de mentionner les cinq autres soldats et infirmières tués lors d'une opération : les soeurs Pringle et Baldwin et les soldats Meek et Sage.


Outre la présentation - où j'ai choisi de faire une réflexion plus unique sous la forme d'une présentation détaillée du raid qui les a tués - nous avons écouté plusieurs autres présentations et discours. J'ai particulièrement apprécié de voir tous les uniformes et la propagande évoluant tout au long de la guerre à l'Historial de la Grande Guerre à Péronne. C'était très intéressant de voir comment les gens étaient recrutés et comment les combats, même à travers de petites choses comme les uniformes, changeaient au fil du temps. J'ai vu des choses similaires au Flanders Fields Museum à Ypres, mais ce musée était plus axé sur l'histoire générale du déploiement, des combats et de la paix pendant et après la Première Guerre mondiale.

J'ai également apprécié de voir de loin la tour d'Ulster, un point de repère magnifique dont l'histoire compliquée est liée au statut de l'Irlande en tant que partie du Royaume-Uni. L'Irlande s'est peut-être battue avec la Grande-Bretagne, mais elle possède toujours une identité culturelle distincte, comme le Canada.

Depuis que j'ai atterri en Belgique, j'ai appris de nombreuses informations, en particulier sur la participation du Canada à la guerre. Pour moi qui ai grandi dans un ancien protectorat britannique et qui suis allée à l'école avec un programme britannique, le rôle des colonies de la Couronne, des dominions et des protectorats est souvent négligé. 

La possibilité d'examiner leur rôle individuellement peut amplifier l'aspect peu discuté de leur rôle, qui est un aspect important de la commémoration et du travail en faveur de la paix.

Priscilla Kusopila - Burnaby, BC

Un des moments les plus mémorables et émotionnels pour moi était le verset biblique dans la réflexion de Pania, Josué 1:9 "Ne vous ai-je pas donné cet ordre ? Soyez forts et courageux. Ne crains pas, ne te décourage pas, car le Seigneur ton Dieu sera avec toi partout où tu iras.." Comme chrétienne, ce moment a vraiment résonné avec moi. Cela me rappelle la force et le confort que la foi peut amener, surtout quand on pense à la perte et au sacrifice de ce qui nous en précède. Cela m'a aidé à réfléchir sur la manière dont ces expériences ne connectent pas seulement avec l'histoire, mais aussi avec ma croyance personnelle.

Un site qui me semblait remarquable était le mémorial de Newfoundland. Il y avait beaucoup à voir et à absorber. Les tranchées préservées, les affichages informatifs, et la disposition générale du site a donné l'impression réaliste. Il m'a donné une idée claire de ce que les soldats ont vécu et m'a fait penser plus profondément à la réalité de la guerre. Un thème qui s'est reproduit est le souvenir et le sacrifice. Chaque site qu'on visite renvoie à ces idées. Qu'il s'agisse de marcher à travers les cimetières, le message est de toujours honorer ceux et celles qui ont donné leur vie, et d'apprendre du passé. La plus grande leçon que j'ai tirée est que se souvenir de l'histoire ne consiste pas seulement à regarder en arrière, mais aussi à transmettre ces leçons à l'avenir. 

8 avril

Le sixième jour du Prix du pèlerinage de Vimyles élèves ont visité plusieurs cimetières et mémoriaux importants, chacun racontant une histoire unique de la Première Guerre mondiale. La journée a commencé au Cimetière britannique de Marcoingoù Grace a fait une présentation émouvante de son arrière-grand-oncle. Les élèves ont également visité Notre Dame de Loretteavec des présentations de Fatima, Daniel et Priscilla, suivies d'arrêts au Cimetière de Villers Station et au cimetière britannique de Cabaret Rougeoù Elle et Agathe ont fait part de leurs réflexions.

Le groupe a poursuivi par une visite émouvante au cimetière militaire d'Écoivresoù les élèves ont lu des histoires, des lettres et des biographies de soldats et de leurs familles. Au cimetière britannique de Bois-CarréAdelle a fait une présentation réfléchie, et au cimetière du cratère de ZivyDaniel, Grace, Lujain et Pania ont animé une présentation sur le terrain. Pour les élèves dont les soldats n'ont pas de pierre tombale, une visite au Cimetière de la Tourelle leur a permis de réaliser des gravures au charbon de bois.

La journée s'est terminée par une visite au Monument commémoratif du Canada à Vimyoù les élèves ont réfléchi à son importance et où Tristan a capturé de puissantes images du site.

Demain, les élèves participeront à la Cérémonie du Jour de la crête de Vimy au Monument commémoratif du Canada à Vimy.

Les articles de blog d'aujourd'hui proviennent d'Agathe, de Tristan, de Fatima et d'Elle.

Tristan Gagnon -Whitehorse, YK

Le huit avril, c'était une journée remplie de magnifiques présentations des soldats par plusieurs récipients, mais la journée a été marquée par la visite inattendue à Vimy. Entre les récipients, nous avons eu une conversation en cercle durant le coucher du soleil qui était très émouvante et touchante, en guise de dernière soirée que nous avons en groupe. Puisque c'est mon blogue aujourd'hui, je peux parler de sites qui m'ont apporté plusieurs émotions, par exemple le site de Notre-Dame-de-Lorette. L'architecture grandiose et magistrale du cimetière et de l'église m'a montré l'ampleur de ce qu'était la Première Guerre mondiale. Près du site, il y avait l'Anneau de la mémoire. Cet anneau avec des milliers de noms de soldats m'a encore démontrer l'empleure et le nombre de vies que la guerre nous a pris. Je pense que le site le plus marquant est le Mémorial National du Canada à Vimy. L'endroit est commémoré comme la naissance d'une nation, la nation du Canada. Quand je me suis retourné pour voir les lumières s'allumer j'ai failli pleurer. C'était trop magnifique et c'était très imposant. De loin, il est difficile de voir la grandiosité du site, mais une fois en personne, il n'y a guère de mots qui sont assez impressionnants pour décrire le mémorial. Tu peux sentir la naissance du Canada, la naissance de la définition de ce que ça veut dire d'être un Canadien. Je sais que j'ai fait ma présentation de soldat hier, mais je pense que mon soldat explique bien ce que ça veut dire d'être canadien. Private George Lawrence Price, il a survécu à la bataille de la Crête de Vimy et à l'offensive de Passendale et il est décédé le 11 novembre 1918 en patrouille, deux minutes avant que l'armistice soit mis en place. Ceci montre ce que veut dire la persévérance canadienne, et comment nous allons combattre jusqu'à la fin pour ce qui est juste.

Agathe Carey- Gore, QC

Aujourd'hui, nous avons été au cimetière dans les environs de Vimy. C'est un cimetière situé derrière les lignes de front où les défunts sont placés en ordre chronologique de 1914 à 1918. À ce cimetière, nous avons eu une discussion très touchante où nous avons parlé des histoires individuelles de différents soldats de la Grande Guerre. C'est très fréquent que, lorsque les gens visitent de nombreux cimetières, la première fois ils sont très émus et, par la suite, cela devient routinier, habituel et l'émotion a tendance à moins nous toucher. Nous avons donc lu des textes parlant de cinq soldats qui étaient enterrés dans ce cimetière. Deux de ces textes m'ont particulièrement interpelé. Le premier était une lettre écrite à un soldat au front par sa femme. Elle lui disait que tout se passait bien à la maison sans jamais laisser entendre que quelque chose se passait mal. Elle savait que son mari vivait une expérience traumatisante et ne savait pas s'il allait en revenir, elle ne voulait probablement pas l'inquiéter ou le distraire de sa tâche. Le second texte qui m'a énormément ému fut celui d'un Canadien français très pauvre qui, quand la guerre fut déclarée, n'avait pas beaucoup d'autres options que de s'enrôler. Étant Canadienne française, les histoires de ceux-ci m'intéressent particulièrement puisque je m'y sens rattachée. J'ai réellement l'impression de faire partie de quelque chose de plus grand. 

Nous étions également allés au monument canadien de Vimy et c'était très émouvant de le voir. Depuis le début de notre pèlerinage, nous imaginions ce monument, de quoi il aurait l'air et ce qu'il représenterait pour nous. Pour moi, ce fut un sentiment de réussite qui m'envahit. Toute l'histoire que nous avions apprise et le chemin que nous avions traversé nous ont menés à ce point final : nous avons réussi. Par la suite, les 19 autres lauréats et moi nous sommes assis en rond et avons parlé de ce que tout cela a représenté pour chacun d'entre nous. C'était un moment très émouvant qui m'a fait réaliser que, durant ce voyage, les autres m'ont permis d'en apprendre beaucoup plus sur moi et qui je suis. Cette grande famille que nous sommes créée restera à jamais unie.

Fatima Syed - Ottawa, ON

La journée d'aujourd'hui a été très émouvante et inoubliable pour moi. Nous avons visité Notre Dame de Lorette et l'Anneau du Souvenir. La visite de ces sites en personne m'a vraiment permis de réfléchir aux sacrifices de tous les soldats et membres du service de la Première Guerre mondiale. 

Nous avons visité l'anneau du souvenir, où j'ai pu rendre hommage à l'infirmière militaire Margaret Lowe. Le fait de me tenir à côté de son nom m'a rempli d'un profond sentiment de respect et de gratitude envers elle, ainsi qu'envers toutes les infirmières militaires de la Première Guerre mondiale. Je voulais parler des infirmières militaires de la Première Guerre mondiale parce que leur travail acharné passe inaperçu, alors qu'elles ont joué un rôle vital pendant la guerre en s'occupant de tous les soldats. À une époque où les femmes étaient limitées dans leur rôle, les infirmières militaires ont relevé tous les défis et ont réussi à avoir un impact que nous pouvons encore apprécier aujourd'hui. Le fait de pouvoir présenter une infirmière militaire a vraiment été un moment important pour moi en tant que jeune femme ; cela m'a permis d'apprécier à sa juste valeur le courage et le dévouement dont elles ont fait preuve pendant une période aussi difficile. 

Ensuite, nous avons visité le cimetière Notre Dame de Lorette, qui m'a profondément marqué, surtout lorsque j'ai remarqué les noms des soldats musulmans. Avant de visiter le cimetière Notre-Dame de Lorette, je n'avais pas vu beaucoup de tombes de soldats musulmans. En tant que musulmane, j'ai ressenti un lien personnel, sachant qu'il y avait des soldats qui ont servi pendant la guerre et qui partageaient ma foi et qui ont également fait tant de sacrifices pendant la Première Guerre mondiale. Cela m'a fait prendre conscience que leurs histoires sont souvent négligées et qu'il est important d'honorer tous ceux qui se sont battus pour nous pendant la guerre. Le fait de voir leurs sacrifices appréciés m'a fait prendre conscience de l'importance de la diversité et de l'inclusion, en particulier en temps de guerre. Indépendamment de la religion, de la race, du sexe, etc., les contributions de chacun méritent d'être appréciées, reconnues et respectées.

Dans l'ensemble, cette semaine a été une expérience merveilleuse pour moi, et je suis très reconnaissante de pouvoir réfléchir et commémorer toutes les personnes qui ont servi pendant la Première Guerre mondiale. Cette expérience m'a ouvert les yeux et m'a permis d'approfondir ma compréhension de la guerre et des efforts déployés. Je suis très heureuse que les groupes sous-représentés soient reconnus et reçoivent la reconnaissance qu'ils méritent. Cela me fait chaud au cœur de voir que les contributions de chacun sont reconnues et valorisées, et qu'aucune histoire n'est négligée. Leurs histoires méritent d'être entendues et honorées. 

Merci à la Fondation Vimy pour cette expérience. J'en suis vraiment très reconnaissante.

Elle Peters - East Lawrencetown, NS

La journée d'aujourd'hui a été incroyablement remarquable. Nous avons visité le cimetière Notre-Dame de Lorette, et c'était absolument époustouflant. Lorsque nous sommes arrivés sur le site et que j'ai vu les rangées de tombes, mon cœur s'est immédiatement brisé. Apprendre les statistiques des décès est une chose, mais les voir en personne a changé toute ma perspective. J'ai été frappée par le silence et la paix qui régnaient dans le cimetière, ce qui contrastait étrangement avec la violence qui y régnait autrefois. 

J'ai vécu un moment particulièrement émouvant lorsque j'ai présenté aujourd'hui mon soldat, le lieutenant-colonel Heber Havelock Moshier. Je me suis sentie honorée de pouvoir raconter son histoire, en particulier sur sa tombe. Cela m'a permis de réaliser qu'il n'était pas seulement un nom sur une pierre, mais qu'il était une personne. J'ai eu le privilège de pouvoir prendre une empreinte de l'épitaphe sur sa pierre tombale avec de l'argile, que j'ai hâte de transformer en un beau projet lorsque je rentrerai chez moi. 

Le moment le plus émouvant de la journée a été la visite de Vimy dans la soirée. Le fait de voir le monument pour la première fois m'a donné un sentiment de fierté. J'espère que j'ai rendu hommage à tous les anciens combattants extraordinaires qui m'ont aidé à arriver là où je suis aujourd'hui, en particulier mon père, Colin Peters. J'ai ressenti un immense sentiment de fierté pour la nation dont je suis issu et pour les sacrifices consentis par les personnes qui ont combattu pendant la Première Guerre mondiale, comme mon arrière-grand-père.

9 avril - Jour de Vimy

Le septième jour du Prix du pèlerinage de Vimyles élèves ont passé du temps au Monument commémoratif du Canada à VimyGayoung, Joseph et Sienna ont fait des exposés très intéressants, tandis qu'Adelle et Matthew ont joué du violon et de la cornemuse. Ils ont également visité le métro Grange (tunnels de Vimy)avec une visite guidée par Rico, ont exploré les emplacements de canons allemands de emplacements de canons allemands de Farbuset se sont recueillis au monument commémoratif de Neuville-Saint-Vaast cimetière militaire allemand de Neuville-Saint-Vaast.

Le point culminant de la journée a été la cérémonie du Jour de la crête de Vimy. Cérémonie du Jour de la crête de Vimy au mémorial, où les élèves ont eu l'honneur de participer aux commémorations officielles.

Découvrez les réflexions de Gayoung, Joseph, Sienna et Rey.

Parc Gayoung - Dapp, AB

Aujourd'hui était le dernier jour de l'APV et le 108e anniversaire du début de la bataille de la crête de Vimy. Nous nous sommes rendus à la crête de Vimy dans la matinée, où Elle a fait part de son expérience personnelle en tant que fille d'un ancien combattant. En lien avec la discussion d'hier sur les effets de la guerre sur la vie des familles au pays, son histoire illustre l'ampleur de la guerre à un niveau intime. La description qu'elle a faite du service militaire de son père et de son impact sur son enfance a été très touchante et m'a ouvert les yeux, car c'est grâce à elle que j'en ai appris davantage sur la vie militaire. 

Nous avons ensuite parcouru l'un des 13 tunnels de communication. Alors que je traversais les parties inchangées du métro, le chemin étroit et les quartiers d'habitation compacts décrivaient la qualité de vie des soldats sous terre. J'ai été choquée par l'obscurité, l'humidité et l'exiguïté de l'espace souterrain dans lequel les soldats vivaient pendant 4 à 6 jours par rotation. En plus des conditions de vie appauvries, l'environnement en surface était plein de bosses dues aux obus et aux cratères causés par les explosifs.

La glorification de la crête de Vimy dans les cours d'histoire a été brisée par la prise de conscience que les soldats vivaient dans la pauvreté, l'insalubrité, l'obscurité et l'humidité.

Chaque jour de ce voyage, nous avons appris les conditions de vie des soldats et les batailles qui ont emporté de nombreux êtres chers. Ils ont tous quitté leur foyer, mais seuls certains d'entre eux sont revenus. Lorsque nous avons terminé chaque journée par un dîner chaud et un lit confortable, la comparaison entre la vie des soldats et la nôtre était si contrastée. Grâce à ces réflexions quotidiennes, j'ai pris conscience de la qualité de vie dont je jouis et j'ai pris le temps d'exprimer ma gratitude au cours de ma journée.

Nous avons également parlé de l'expérience de la division marocaine sur la crête de Vimy devant le monument, ce qui contrastait avec la signification canadienne de la crête de Vimy. Ici, j'ai pu réellement voir l'ambiguïté des victoires : la perte de vies humaines des deux côtés, la destruction irréversible de la nature, et seulement un changement minuscule qui a laissé tant de destruction. Tout au long du programme, la diversité des points de vue m'a permis d'acquérir un regard critique sur l'histoire conventionnelle et les récits sous-représentés.

Gayoung (à gauche) et Sienna (à droite)

Sienna Dumel Wiggins - Ottawa, ON

Aujourd'hui a été une journée exceptionnelle, non seulement parce que nous avons visité la crête de Vimy, mais aussi parce que nous avons eu le privilège de descendre dans les tunnels souterrains habituellement fermés au public. Ces galeries obscures, creusées à la main par les soldats alliés, étaient à la fois un lieu de refuge et une arme stratégique lors de la bataille d'avril 1917. Marcher dans ces tunnels étroits, éclairés seulement par quelques faibles lumières, a rendu la guerre soudainement plus réelle. Ces tunnels ne sont pas juste des vestiges historiques ce sont des cicatrices dans la terre, des témoins silencieux de la peur et du courage. Nous avons assisté à la cérémonie pour la Crète de Vimy et j'étais profondément reconnaissante d'être présente pour honorer ces soldats tombés au combat et leurs sacrifices ultimes. 

Également, devant le Mémorial de Vimy, j'ai eu l'honneur de présenter l'histoire de James Munroe Franklin, un soldat du 28e bataillon canadien, qui fait partie des 11 285 noms gravés dans la pierre. Son histoire, comme celle de plusieurs autres, nous rappelle que derrière chaque soldat se cache un être humain : un fils, un frère, un homme aux rêves et aux espoirs brisés par la guerre. En recherchant son parcours, j'ai réalisé à quel point ces individus ne doivent plus rester des statistiques anonymes.

Joseph Leclair - Steinbach, MB

La journée d'aujourd'hui a été extraordinaire. Depuis la présentation de mon soldat le matin jusqu'à la cérémonie finale, j'ai été touchée de bien des manières. Le partage de la biographie et de la réflexion sur la vie de mon soldat a été un moment fort de ma journée. J'ai beaucoup apprécié de pouvoir partager avec mes pairs tout ce que j'avais appris en suivant la vie du lieutenant Acheson. Les innombrables leçons que j'ai tirées de ce projet resteront gravées dans ma mémoire pour le reste de ma vie. 

Plus tard dans la journée, nous avons vécu l'expérience inoubliable de marcher dans des tunnels intacts datant de la première guerre mondiale. Malgré les ajouts de poutres en béton pour la sécurité, j'ai eu l'impression de marcher dans le passé, en passant par les mêmes pierres que celles que des milliers de soldats ont empruntées. Cela donne un aspect très visuel à l'environnement qu'auraient connu les soldats. Ces tunnels et ces tranchées font revivre la vie quotidienne de ces gens.

Pour terminer notre journée, nous avons participé à une cérémonie au mémorial de la crête de Vimy. C'était un événement incroyable et une expérience inoubliable. Cela m'a rappelé à quel point il est important de commémorer le sacrifice de ces soldats. C'était également très spécial de voir et de rencontrer de nombreuses personnes influentes, comme l'ambassadeur du Canada et de la France.

Dans l'ensemble, la journée d'aujourd'hui a été absolument incroyable. J'ai appris tant de choses que j'ignorais et que j'ai été choquée d'apprendre. Toute cette expérience a été une source d'inspiration et je ne l'oublierai jamais.

Rey Das - Hammonds Plains, NS

Il s'agit véritablement d'un voyage dont les multiples fils, chacun avec sa propre histoire, comme la mienne, se rejoignent au Monument de Vimy. Le dernier jour a été consacré à l'événement principal, la cérémonie de la crête de Vimy, qui a donné lieu à des discours prononcés par toutes sortes de personnes, des Français aux membres de la nation Piikani. Mais les discours et les présentations eux-mêmes ont en quelque sorte mis un terme à mon histoire, en y apportant une touche de réflexion. J'ai réalisé à quel point j'avais été émue par l'histoire de chaque membre - chaque présentation, depuis le premier jour jusqu'à aujourd'hui avant la cérémonie, a lentement fait naître une nouvelle émotion en nous (ou du moins en moi) : c'était presque comme si nous nous remémorions le passé des autres soldats/infirmiers à travers nos propres expériences.

L'ensemble du site de Vimy, y compris les tunnels de communication, m'a montré l'aspect mental des choses derrière les lignes de front, car ces tunnels décrits, selon mes propres mots et ceux de mes camarades, "m'auraient donné des hallucinations ou des sensations fantomatiques". Cet aspect, combiné à l'exploration du terrain, m'a vraiment aidé à comprendre les points de vue des deux camps (bons ou mauvais) et à comparer le mode de vie ou la cartographie des deux camps. Les similitudes entre les dangers et les défis étaient évidentes après avoir vu la description vivante des tunnels et des bunkers. 

Évidemment, le thème de ce voyage était sadique et réel, mais le temps que j'ai passé ici m'a permis de découvrir ce qui se cache derrière une histoire : la connexion humaine et la façon dont nous avons évolué après la guerre, des deux côtés du monde, pour nous réunir enfin, en veillant à ce que les vies perdues des soldats, des infirmières et des civils ne soient pas oubliées au fil du temps. Mon voyage dans le cadre du programme du prix du pèlerinage de Vimy s'achève ici, mais si je devais résumer tout cela en une seule phrase...

Ne vous contentez pas d'utiliser ces mémoriaux comme un élément symbolique de la guerre, utilisez-les comme le symbole d'un nouveau départ pour un monde d'unité et de souvenir.

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