Apprendre
Septembre 1916
La victoire canadienne à Courcelette, au début du mois de septembre, a fait progresser le Corps de plusieurs centaines de mètres vers de nouvelles lignes juste après le village. Quelques semaines plus tard, dans le cadre du plan "mordre et tenir" de Haig, les 1re et 2e divisions sauteront des nouvelles lignes canadiennes pour prendre la crête de Thiepval, à environ 1 000 mètres au nord-ouest de leur position actuelle. Les divisions couvrent la moitié des 6 000 mètres de front prévus pour l'attaque et avancent en plein jour vers la position élevée des Allemands au sommet de la crête.
Après un bombardement de trois jours, les 1ère et 2ème Divisions attaquent à 12h35 le 26 septembre. Comme pour la plupart des attaques de la Somme, il y avait peu de marge de manœuvre ou de possibilités de dissimuler les préparatifs, de sorte que les divisions ont été surprises presque immédiatement par le contre-bombardement allemand. Les bombardements canadiens parviennent à empêcher les tranchées de la ligne de front de fonctionner, mais ne parviennent pas à neutraliser les canons situés plus en arrière, qui font pleuvoir des obus sur les bataillons qui tentent de traverser le terrain découvert pour atteindre leurs objectifs. Les deux divisions ont réussi à traverser le No Mans Land, mais au prix de lourdes pertes humaines, et se sont écrasées dans les tranchées d'en face, écrasant la plupart d'entre elles au cours d'une lutte de trois heures. Comme à Courcelette, le problème était moins de capturer une tranchée que de la tenir, et les bataillons qui tenaient des parties de Hessian, Kenora et du Zollern Graben ont eu du mal à les tenir contre de multiples contre-attaques.
À la fin de la journée, les systèmes de tranchées de la crête n'étaient toujours pas entièrement capturés et le commandant britannique de l'opération, Hubert Gough, a interrompu l'attaque pour la nuit, prévoyant de la reprendre au matin. Cependant, les régiments allemands se sont retirés pendant la nuit, se consolidant dans le système de tranchées fortifié de Regina au sommet de la crête. Quelques efforts ont été faits pour sonder la tranchée Regina, et les divisions canadiennes ont continué à escarmoucher autour de la tranchée Kenora, mais la bataille à grande échelle pour Thiepval était terminée pour l'instant. Les pertes canadiennes pour la journée sont extrêmement lourdes, les pertes alliées totales pour Thiepval sont de plus de 12 000.
Avancées technologiques
Après leur utilisation à Courcelette, Thiepval fut le deuxième site d'emploi des nouveaux chars britanniques Mark I. Les divisions canadiennes reçurent les deux chars du Corps d'armée encore utilisables pour la bataille. Les divisions canadiennes reçurent l'usage des deux chars du Corps d'armée encore utilisables pour la bataille, dont l'un fut victime des problèmes mécaniques qui continuaient à les affliger, et l'autre mis hors service par un tir direct d'un obus allemand. Comme pour Courcelette, la petite échelle de leur utilisation, les problèmes de coordination et les défaillances mécaniques ont empêché les chars d'être efficaces.
Participants notables
Lieutenant Charles Edward ReynoldsDSO & MC 29e Bataillon -Reynolds a reçu la DSO pour une attaque contre des positions allemandes qui tiraient sur la nouvelle position du 29e Bataillon, l'un des seuls objectifs atteints durant les premières minutes de Thiepval. Avec le sergent W.A. Tennant, Reynolds a mené l'attaque, tuant deux officiers allemands, et le point fort a été pris. Tennant et Reynolds furent les seuls survivants du groupe.