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La Conférence de paix de Paris de 1919

Janvier 1919

La Conférence de paix de Paris de 1919

Le Canada et la Conférence de paix de Paris

Après l'armistice qui a mis fin aux combats le 11 novembre 1918, alors que les troupes canadiennes entamaient leur voyage de retour au Canada, les nations alliées victorieuses se préparaient à se réunir à Versailles, en France, pour rédiger les termes du traité qui mettrait officiellement fin à la guerre.

Alliés autour de la table de conférence - Traité de Versailles. 1919. Bibliothèque et Archives Canada : C-000242.

Alors qu'à l'origine, les Dominions n'étaient pas invités à avoir une représentation distincte, au cours des mois de préparation de la conférence de paix de Paris, Sir Robert Borden a exigé que le Canada ait un siège distinct en raison de l'immense contribution et du sacrifice du Canada pendant la guerre.

Malgré les réserves émises par d'autres pays, notamment les États-Unis, qui estiment que la représentation des dominions équivaut à une voix plus importante pour la Grande-Bretagne, grâce aux efforts de Borden et des autres délégués, le Canada et les autres dominions réussissent à faire valoir leurs revendications et à obtenir une place à la table des négociations.

Le principal résultat de la Conférence de paix de Paris, le traité de Versailles, a été signé le 28 juin 1919, cinq ans après l'assassinat de François-Ferdinand et de son épouse.

Le Canada a signé le traité de façon indépendante, mais sa signature était en retrait sous la rubrique "Empire britannique". Bien que cette signature reflète l'ambiguïté persistante du rôle du Canada et des autres dominions dans le monde, elle représente une étape importante pour le Canada qui obtient la pleine indépendance de sa politique étrangère et un siège à la Société des Nations.

Participants notables :

John W. Dafoe était l'un des journalistes les plus influents du Canada. En 1919, il a assisté à la Conférence de paix de Paris en tant que représentant de la Presse canadienne et a grandement contribué à la compréhension des débats par les Canadiens. Fervent promoteur de l'autonomie canadienne en matière de relations extérieures, Dafoe encourage la participation canadienne aux conférences et organisations internationales qui voient le jour dans le sillage de la Première Guerre mondiale. En 1928, avec Sir Robert Borden, Sir Arthur Currie et Sir Joseph W. Flavelle, il a fondé l'Institut canadien des affaires internationales (CIIA) pour aider les Canadiens à mieux se préparer à leur rôle dans les réunions internationales.

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