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2ème bataille d'Arras

Août 1918

La deuxième bataille d'Arras - 26-30 août 1918

Le Corps canadien venait tout juste de terminer sa bataille victorieuse à Amiens le 14 août lorsqu'il a été chargé de participer aux actions visant à briser les systèmes de tranchées allemands autour d'Arras. Avec environ 12 000 pertes qui devaient être remplacées par des troupes fraîches, le Corps ressentait encore les effets de son entrée initiale dans la poussée des Alliés en août, mais il n'avait guère le choix. Currie devait préparer ses hommes à un nouvel assaut.

L'artillerie lourde du Corps canadien en action. Avance à l'est d'Arras. Septembre 1918. Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/ PA-003133.

Contrairement à Amiens, le Corps d'armée ne disposait pas de l'élément de surprise et, avec moins d'une semaine pour se préparer, la bataille allait être difficile et reposer sur l'artillerie lourde, la maîtrise de l'infanterie et le courage personnel. Une fois de plus, le travail de contre-batterie a été extrêmement important pour le succès de la bataille, et les artilleurs canadiens ont travaillé pour s'assurer que l'artillerie allemande avait été désactivée autant que possible le jour de la bataille.

Currie compense le manque de surprise en planifiant une bataille de nuit, qui commence dans l'obscurité le 26 août à 3 heures du matin, sous une pluie battante. Le Corps avançait contre des équipes de mitrailleuses allemandes, dont chacune devait être éliminée pour assurer la progression. À la fin de la journée, le Corps avait avancé de 5 kilomètres et repris Monchy-le-Preux, mais ce n'était pas la fin pour eux. Les petites attaques qui les ont menés vers la redoutable ligne Drocourt-Quéant ont coûté au Corps au moins 6 000 pertes et ont drainé une précieuse force de travail ; des soldats expérimentés que Currie ne pouvait se permettre de perdre. Les pertes allemandes sont estimées à au moins 3 000 prisonniers, avec un nombre inconnu de morts et de blessés.

Avancées technologiques

Arras est une nouvelle occasion pour le Corps d'armée d'utiliser les techniques qu'il a perfectionnées au cours de l'année écoulée. Currie utilise la Royal Air Force et ses unités de contre-batterie avec un effet dévastateur, neutralisant les canons ennemis avant le jour de la bataille, et les divisions d'infanterie avancent rapidement et librement derrière un barrage rampant. Le premier jour d'Arras fait également appel à une attaque de nuit, une tactique que Currie avait déjà utilisée lorsque l'élément de surprise faisait défaut et qu'il allait réutiliser dans les semaines à venir.

Comme à Amiens, la partie canadienne de la deuxième bataille d'Arras est planifiée rapidement ; l'organisation de Vimy, l'année précédente, a pris plus d'un mois, pour une bataille typique des Cent Jours, Currie disposait généralement de moins d'une semaine, et à mesure que le Corps avançait de plus en plus loin dans le territoire tenu par les Allemands, ce délai se raccourcissait.

Canons capturés par les Canadiens sur le front d'Arras. Avance à l'est d'Arras. Septembre 1918. PA-003219.

Notables

Lelieutenant Charles Smith Rutherford, du 5e Bataillon canadien de fusiliers à cheval, a reçu la Croix de Victoria le 26 août 1918, après avoir attaqué deux casemates et fait près de 100 prisonniers. Rutherford a survécu à la guerre et a été plus tard le sergent d'armes de l'Assemblée législative de l'Ontario. Cliquez sur l'image ci-dessous pour accéder à son dossier de service complet de Bibliothèque et Archives Canada.

Lesoldat Howard Douglas Grahamn'avait que 20 ans lorsqu'il a combattu avec le 21e bataillon à Arras, au sein de la section des renseignements. Il a survécu à la guerre et 21 ans plus tard, il était lieutenant général dans l'armée canadienne qui est retournée en Europe pour combattre la Seconde Guerre mondiale. Cliquez sur l'image ci-dessous pour accéder à son dossier de service complet de Bibliothèque et Archives Canada.

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